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Commentaire et Analyse
PUBLICATION IMMÉDIATE: Le 17 Février 2011
LES CANADIENS DEVRAIENT SE PRÉOCCUPER DU NIVEAU RECORD D'IMMIGRATION
Le Centre pour une Réforme des Politiques d'Immigration s'inquiète vivement du niveau record d'immigration.
Le 13 février, le ministre de l'Immigration Jason Kenney a annoncé que le Canada a reçu plus de 280 000 résidents permanents l'an dernier - un niveau jamais vu depuis plus de 50 ans et atteint qu'une seule fois au cours du siècle passé. En outre, en 2010, nous avons accepté plus de 182 000 travailleurs étrangers temporaires et 96 000 étudiants étrangers, dont la majorité va probablement essayer de rester en permanence. Pourtant, sur le total de 558 000 nouveaux arrivants, seuls 48,815 étaient des travailleurs qualifiés selon les critères fédéraux.
C'est sans doute la raison majeure pour que la performance économique des immigrants récents soit de loin inférieure à celle des immigrants antérieurs ou de ceux nés au Canada. Une étude qui sera publiée prochainement par deux membres du conseil consultatif du CIPR, et , va montrer que le coût pour les contribuables canadiens de la faiblesse des revenus, du taux de chômage plus élevé et du taux de pauvreté plus élevé chez les immigrants récents dépasse largement les 15 milliards de dollars par an.
Il est clair que l'immigration de masse augmente la taille globale de la population, mais sans améliorer le niveau de vie des Canadiens en général. Les effets négatifs de l'immigration de masse sur la qualité de vie de ceux qui vivent dans les grandes villes sont particulièrement lourds en raison de pressions sur les services de soins de santé, les établissements d'enseignement, l'environnement et l'augmentation de la congestion. Un des plus grands experts au Canada sur l'immigration et le marché du travail, le professeur émérite Alan G. Green de l'Université Queen's, a fait remarquer que la politique actuelle d'utiliser les immigrants pour résoudre les problèmes économiques n'est plus valable, que nous avons suffisamment d'établissements d'enseignement pour répondre aux besoins du Canada en travailleurs qualifiés et que l'importation de ces personnes constitue un substitut pour l'éducation des travailleurs domestiques.
Malgré tout cela, le Canada continue à accepter le plus grand nombre d'immigrants par habitant au monde - mais sans véritable justification pour le faire. Jason Kenney a fait preuve de leadership en tentant de régler certains des problèmes de trafic de personnes et ceux reliés au programme en vertu duquel les parents et grands-parents peuvent être amenés au Canada. Il est maintenant temps pour lui de porter son attention sur les niveaux trop élevés d'immigration et de travailleurs étrangers temporaires.
Bien que la plupart des Canadiens soient bien disposés envers les nouveaux arrivants, ils sont de plus en plus préoccupés par leur nombre croissant, en particulier dans les grandes villes, et les coûts et problèmes d'intégration que cela occasionne. Tant que les Canadiens n'exigeront pas que le gouvernement réduise l'apport à des niveaux beaucoup plus modestes, ils ne devraient pas s'attendre à ce que la situation change.
Renseignements supplémentaires : www.immigrationreform.ca
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PUBLICATION IMMÉDIATE: Mercredi, 2 février 2011
Des membres du comité consultatif du Centre pour une Réforme des Politiques d'Immigration (CRPI) témoigneront devant le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie les 3 et 10 février 2011.
Les membres du Conseil consultatif du CRPI, MM. et , comparaîtront devant le Comité sénatorial permanent des Affaires sociales, des sciences et de la technologie le 3 février 2011. Dans son témoignage, M. Collacott, un ancien ambassadeur et auteur de plusieurs études sur la politique sur l'immigration et sur la détermination du statut de réfugié, traitera d'enjeux touchant à l'intégration des immigrants dans les grandes villes du Canada. Pour sa part, M. Harris, un expert en affaires internationales et en renseignements sur le terrorisme, se penchera sur les enjeux au titre de la sécurité attenant aux politiques actuelles du Canada en matière d'immigration et de détermination du statut de réfugié.
Ces témoignages du 3 février seront entendus à 11h30 dans la Salle 2, Édifice Victoria, 140, rue Wellington, à Ottawa.
De plus, le 10 février, l'ancien ambassadeur et ancien chef du Service canadien de l'immigration, s'adressera au même comité. L'un de ses sujets portera sur les raisons qui font que depuis 1990 les immigrants affichent moins de réussite économique que leurs prédécesseurs.
L'ancien maire de Toronto, M. Art Eggleton, est le président du Comité sénatorial permanent; Toronto est l'une des trois destinations les plus populaires chez les immigrants, les deux autres étant Vancouver et Montréal.
Veuillez prendre note que CRPI annoncera en temps et lieu qu'il entend demander à tous les partis politiques et candidats de traiter pendant la prochaine campagne électorale de la réforme des politiques du Canada en matière d'immigration et de détermination du statut de réfugié, sujet qui a été balayé sous le tapis lors de campagnes précédentes.
Renseignements supplémentaires : www.immigrationreform.ca
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PUBLICATION IMMÉDIATE: Le 4 janvier 2011
Le CRPI se souvient de John L. Manion, un grand fonctionnaire qui avait prévenu le gouvernement que des dispositions de la Charte diminuaient la souveraineté canadienne
Le décès de John L. Manion, l’un des plus respecté membre du comité consultatif du Centre pour une réforme des politiques d’immigration a profondément attristé ses collègues. Jack, tel qu’il préférait qu’on l’appelle, a connu une longue et brillante carrière dans la fonction publique du Canada. Il a servi pendant 26 ans au ministère de l’Immigration, y gravissant les échelons jusqu’au poste de sous-ministre, puis est devenu secrétaire du Conseil du Trésor et greffier associé du Conseil privé. En reconnaissance de sa contribution, il a été fait Officier de l’Ordre du Canada et a reçu le prix pour Services insignes de la Fonction publique du Canada.
Une fois à la retraite, il s'est prononcé clairement et vigoureusement sur la nécessité de modifier significativement la politique sur l'immigration et les réfugiés. Il a tout particulièrement insisté sur le fait que le libellé d'une section de la Charte des droits et libertés avait servi d'assise à une décision de la Cour suprême qui avait sérieusement amoindri la souveraineté canadienne et permis à quiconque foulait le sol canadien de contourner ou contrecarrer la politique et les lois canadiennes sur l'immigration. Il a remis des lettres à ce sujet à des ministres de l'immigration et au premier ministre et a également témoigné devant un comité parlementaire où il a décrit la situation actuelle de l'immigration au Canada comme étant un désastre choquant et scandaleux. Sa présentation au comité sénatorial permanent et sa lettre à la ministre Elinor Caplan figurent dans le MATÉRIEL DE RÉFÉRENCE.
Jack s’intéressait profondément à la formulation de politiques qui serviraient les meilleurs intérêts des Canadiens, tout en veillant à ce que les gens que l’on inviterait à venir ici comme immigrants ou réfugiés deviennent des citoyens heureux et productifs dans leur nouveau pays. Ses collègues du Centre pour une réforme des politiques d’immigration se souviendront de lui avec chaleur pour son amitié et son dévouement et pour sa maîtrise et son flair quant aux enjeux de l’heure. Nous offrons toutes nos condoléances à son épouse, Sylvia, et à sa famille.
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POUR PUBLICATION IMMÉDIATE: Le 15 novembre 2010
LE CENTRE POUR UNE RÉFORME DES POLITIQUES D`IMMIGRATION RÉCLAME UNE PRIORITÉ À LA MISE EN VALEUR DE LA MAIN D'OEUVRE CANADIENNE
Le Centre pour une réforme des politiques d’immigration répond aujourd’hui à la déclaration du Gouvernement du Canada indiquant son intention de maintenir le taux actuel d’immigration pour l’année 2011 – l'un des taux per capita parmi les plus élevés au monde.
En effet, il y a matière à s’inquiéter puisque la situation économique touchant plusieurs pays n’est toujours pas rétablie. La politique du gouvernement fera en sorte que près d’un demi-million d’immigrants et de travailleurs temporaires étrangers, tous en quête de travail, entreront au pays, et ce, sans compter les nouveaux-arrivés, alors que de nombreux canadiens et de nouveaux-venus recherchent toujours un emploi et que les coûts reliés aux services sociaux augmentent sans cesse.
Selon le gouvernement, un apport élevé d’immigration est nécessaire pour faire croître la taille de notre main d’œuvre, en raison du vieillissement de la population et de la diminution relative de la taille de la population active. Le ministre de l’immigration, Jason Kenney, affirme que le taux de fécondité peu élevé des canadiennes est inquiétant et de ce fait, une immigration plus soutenue sera nécessaire afin de pourvoir aux services sociaux.
M. qui préside le Comité consultatif du Centre pour une réforme des politiques d’immigration atteste du contraire. Selon lui, il est vrai qu’il y aura une diminution de la population âgée de moins de 65 ans par rapport aux canadiens plus âgés au cours des prochaines années mais la preuve a été faite que l’immigration n’est pas un outil efficace pour contrer les effets d’une population vieillissante. Les immigrants prennent de l’âge aussi et le nombre de leur progéniture n’excède pas celle des autres canadiens en général. Souvent, ils parrainent des membres âgés de leur propre famille contribuant ainsi à accroître notre démographie vieillissante.
Il n’est plus vrai que les immigrants s’acquittent de leurs quotes-parts financières et que leurs contributions fiscales sont suffisantes pour assumer les frais des infrastructures qu’ils utilisent. Des études ont démontré que le coût réel de nos récents immigrés se chiffre à des dizaines de milliards de dollars annuellement en termes de la valeur des bénéfices qu’ils reçoivent par rapport à leurs contributions fiscales.
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LE SAVIEZ-VOUS ?
1. L'immigration augmente la taille de la population et de l'économie du Canada mais n'améliore pas le niveau de vie des Canadiens.
2. Il est estimé que les nouveaux immigrants reçoivent des milliards de dollars de plus qu'ils ne paient en taxes.
3. Seulement 17% des immigrants que nous acceptons chaque année font l'objet d'une analyse fondée sur leurs aptitudes pour le marché du travail et leur maîtrise de la langue.
4. Tandis que l'âge moyen des Canadiens augmente et que la proportion de personnes âgées va presque doubler au cours des prochaines décennies, l'apport de l'immigration n'aura qu'une influence négligeable sur cette tendance, contrairement à ce que la plupart des gens pensent.
5. Plus de 100 000 parents et grands-parents d'immigrants satisfaisant aux exigences canadiennes attendent pour venir au Canada. Ils recevront les avantages de notre système de soins de santé publique sans avoir contribué à ses coûts par leurs impôts.
6. La plupart du quart de million de personnes qui immigrent au Canada chaque année ne sont pas interviewés par un officier d'immigration affecté aux visas afin de savoir s'ils pourront bien s'intégrer dans la société canadienne et dans son économie.
7.Les Canadiens qui souhaitent voir une diminution dans le nombre d'immigrants sont beaucoup plus nombreux que ceux qui souhaitent voir une augmentation. Malgré cela et malgré l'absence d'avantages économiques ou démographiques pour les Canadiens, nous continuons à avoir le niveau d'immigration par habitant le plus élevé au monde.
8. En ce qui concerne l'attitude des Canadiens sur notre mosaïque multiculturelle, un sondage réalisé en 2007 indique que 18% croient qu'il est raisonnable d'accommoder les minorités religieuses et culturelles tandis que 53% pensent que les immigrants devraient s'adapter pleinement à la culture canadienne.
9. Le nombre de quartiers composés de minorités visibles dans les trois plus grandes villes canadiennes est passé de six à 254 entre 1981 et 2001.
10. Le taux d'acceptation des demandes de réfugiés au Canada est trois fois plus élevé que la moyenne des autres pays, suggérant ainsi que les deux tiers de ceux que nous acceptons seraient probablement rejetés en tant que réfugiés légitimes dans les autres pays.
11. En 2003, le Canada a accepté 76% des demandes de réfugiés sri lankais tandis que le Grande Bretagne n'en acceptait que 2% et l'Allemagne 4%. Cette année-là, le Canada a accepté 1 749 demandes de réfugiés sri lankais tandis que tous les autres pays réunis n'en acceptaient que 1 160.
12. Le Canada est unique au monde à permettre à des résidants de nombreux pays démocratiques bénéficiant de bonnes évaluations sur le plan des droits humains à faire des demandes de réfugiés alléguant la crainte de persécutions dans leur pays.
13. Pendant que la population des villes canadiennes a augmenté, dû en grande partie à l’immigration de l’étranger, l’étalement urbain a dévoré une importante superficie des meilleures terres agricoles, jusqu’à 7.400 kilomètres carrés entre 1971 et 2001, soit 7% des meilleures terres.
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